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novembre 2023

Un commandant des forces spéciales ukrainiennes a joué un rôle clé dans le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022 en mer Baltique, selon une enquête conjointe du Washington Post et du Spiegel diffusée samedi.Roman Tchervinski, 48 ans, qui a servi dans les Forces d'opérations spéciales ukrainiennes, a été le "coordinateur" du sabotage, selon le quotidien américain et le magazine allemand.Ils citent des responsables en Ukraine et ailleurs en Europe, ainsi que d'autres personnes ayant connaissance de l'opération, qui ont parlé sous couvert de l'anonymat.

avril 2023

L'origine du sabotage des gazoducs Nord Stream demeure incertaine, a indiqué jeudi un procureur suédois qui participe à l'enquête."Notre principale hypothèse est qu'un État est derrière" ce sabotage, a indiqué Mats Ljungqvist dans un communiqué. Qui en est responsable? Ce n'est "toujours pas clair", a ajouté le procureur. Washington et Moscou ont démenti toute responsabilité et se sont accusés mutuellement d'en être à l'origine.

mars 2023

Un "groupe pro-ukrainien" serait à l'origine du sabotage l'année dernière des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, rapporte mardi le New York Times sur la base d'informations consultées par le renseignement américain.Dans cet article qui reste très prudent, le journal ne détaille pas ce que seraient ces informations auxquelles le renseignement américain a eu accès, ni l'identité de ce "groupe pro-ukrainien".Selon des responsables américains, il n'y a aucune indication cependant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky ait été impliqué dans ce sabotage.

février 2023

La Maison Blanche a catégoriquement nié mercredi être à l'origine du spectaculaire sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre, rejetant les accusations d'un journaliste d'investigation américain.Dans un article publié sur son propre blog, Seymour Hersh écrit que des plongeurs de l'US Navy, aidés par la Norvège, ont posé des explosifs sur ces gazoducs reliant la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique en juin, les déclenchant trois mois plus tard.

novembre 2022

Les explosions qui ont touché en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe, relèvent du sabotage, a annoncé vendredi le procureur en charge de l'enquête préliminaire menée en Suède. "Les analyses qui ont été réalisées montrent des restes d'explosifs sur plusieurs des objets étrangers découverts", a déclaré dans un communiqué le procureur Mats Ljungqvist. "La poursuite de l'enquête préliminaire pourra montrer si quelqu'un peut être poursuivi pour crime", a ajouté le parquet.

octobre 2022

L'armée russe a accusé samedi Londres d'être impliqué dans les explosions ayant provoqué des fuites en septembre sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe. "Des représentants d'une unité de la marine britannique ont participé à la planification, à la logistique et à la mise en oeuvre de l'acte terroriste en mer Baltique le 26 septembre afin de porter atteinte aux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.
La justice allemande a décidé d'ouvrir une enquête après les récentes fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, en complément des investigations en cours en Suède et au Danemark, a indiqué lundi le parquet fédéral. Les enquêteurs soupçonnent "une explosion provoquée intentionnellement et un sabotage", a déclaré le parquet de Karlsruhe, sans désigner d'auteur présumé. "Il existe suffisamment d'indices pour dire que les deux gazoducs ont été délibérément endommagés au moyen d'au moins deux détonations", ajoute le parquet fédéral, chargé des affaires les plus sensibles.

septembre 2022

Le Danemark a placé en état d’alerte ses infrastructures énergétiques, ajoutant qu’il était « trop tôt » pour connaître les causes de ces incidents, très rares.
Les autorités allemandes enquêtent à propos d'une "baisse de pression" inexpliquée sur le gazoduc Nord Stream 2, dont l'ouverture a été annulée en début d'année sur fond de guerre en Ukraine, ont-elles indiqué lundi. "Nous avons été informés (...) qu'il y a une forte baisse de pression sur le pipeline Nord Stream 2", a indiqué le ministère de l'Economie. Il n'y a pour l'instant "aucune certitude" sur la cause de ce phénomène, ont toutefois affirmé les autorités. Le gazoduc Nord Stream 2 relie la Russie à l'Allemagne. Le chantier est terminé, mais n'a jamais été inauguré, en raison des tensions entre Européens et Moscou sur le conflit ukrainien. Le pipeline a néanmoins été "préparé techniquement" en étant "rempli de gaz", explique à l'AFP Ulrich Lissek, porte-parole de la société Nord Stream 2. Une baisse de pression pourrait être le signe d'une fuite de gaz sur le tracé du pipeline. "Il est relativement probable qu'il y ait là une fuite mais où précisément, personne ne le sait", détail
La Russie, qui a suspendu la livraison de gaz à l'Union européenne par le gazoduc Nord Stream, "torche du gaz" à perte car "ses réservoirs sont pleins", a déploré mardi la commissaire européenne à l'Énergie, Kadri Simson. "Nous voyons que la Russie et ses compagnies utilisent le gaz naturel comme une arme. Ils ont coupé les livraisons vers l'Europe, mais (...) ils n'ont pas d'autres gazoducs vers d'autres régions du monde, et leurs réservoirs sous-terrains sont pleins", a déclaré la commissaire européenne à des journalistes au cours d'une visite dans la capitale indonésienne Jakarta. "Nos satellites ont enregistré des fuites de gaz et le torchage de gaz naturel or cela est très mauvais pour l'environnement parce que le méthane est le deuxième gaz le plus néfaste en terme de gaz à effet de serre".
La fermeture prolongée annoncée par Gazprom a relancé la folle chevauchée des prix du gaz européen vers ses sommets historiques.
Le géant russe Gazprom a annoncé que le gazoduc Nord Stream, qui devait reprendre du service samedi après une maintenance, sera finalement "complètement" arrêté jusqu'à la réparation d'une turbine de ce pipeline vital pour l'approvisionnement des Européens. Dans un communiqué, Gazprom a indiqué vendredi soir avoir découvert des "fuites d'huile" dans la turbine, lors de cette opération de maintenance dans une station de compression située en Russie.

juillet 2022

Un arrêt des livraisons de gaz russe en Europe réduirait la valeur du PIB allemand de près de 5% entre 2022 et 2024, selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mercredi, alors que Berlin craint un arrêt total des flux via le gazoduc Nord Stream. "Si l'on combine les effets directs, indirects et les incertitudes, la fermeture du robinet du gaz réduirait le PIB de 1,5% en 2022, de 2,7% en 2023 et 0,4% en 2024", par rapport à un scénario où l'Allemagne continue d'être approvisionnée en gaz, a indiqué l'institution dans un rapport.
Le géant gazier russe Gazprom a affirmé mercredi ne pas pouvoir garantir le bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream, qui alimente l'Europe, se disant dans l'impossibilité de confirmer qu'il récupérera une turbine allemande réparée au Canada. Ces déclarations interviennent alors que ce gazoduc est actuellement à l'arrêt pour dix jours pour des raisons de maintenance, les pays européens craignant que Moscou prétexte un motif technique pour stopper durablement ses livraisons et ainsi faire pression sur eux dans le contexte du conflit en Ukraine.
L'Allemagne et avec elle l'Europe sont entrés lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.